Automotrices Z2 SNCFFrance - Automoteurs

Conçues à la fin des années 70, ces automotrices à deux caisses sont destinées à assurer des relations régionales avec de bonnes performances, grâce à leurs capacités d'accélération et leur vitesse limite de 160 km/h. Elles permettent ainsi de créer des relations rapides en correspondance avec les premiers TGV, puis d'assurer des relations à arrêts fréquents dans de meilleures conditions.

Pour des raisons d'économie, la partie électrique est proche de celle éprouvée utilisée sur les automotrices Z 5300, avec quatre moteurs de traction à courant continu et un rhéostat sous 1500 V continu. Pour les éléments pouvant fonctionner sous caténaire monophasé, les équipements sont plus modernes, avec des redresseurs à thyristors. La partie mécanique ressemble par son allure générale aux voitures Corail, avec des bogies type Y 32 sous les remorques et des portes coulissantes type voiture VSE.

Plusieurs variantes existent, selon les aménagements et le type de courant utilisé :

Toutes ces rames ont comme caractéristiques communes une longueur de 25,1 m par caisse (soit 52,2 m au total) et une vitesse limite de 160 km/h. Les versions "omnibus" ont toutes des sièges en vis à vis, tandis que celles "express" ont des aménagements plus raffinés même si la climatisation n'est toujours pas présente.

Lors des différentes rénovations, ces aménagements ont changé avec une nouvelle répartition des places et l'abandon de la distinction entre "omnibus" et "express" ; généralement, la climatisation a été installée. Modernisés, ces engins une fois rénovés soutiennent bien la comparaison avec les AGC, excepté au niveau de l'accessibilité : les portes, à un seul vantail, sont plutôt étroites et le plancher haut pose problème aux personnes à mobilité réduite ainsi qu'aux voyageurs transportant de lourds bagages ou un vélo. Quelques rames non rénovées ont été retirées des inventaires en 2012, mais la majeure partie des radiations de rames Z2 a eu lieu suite à la livraison des rames Régiolis et Régio2N.

Tranches :

L'achat des automotrices Z2 a été passé auprès du groupement FRANCORAIL, regroupant la majeure partie des industriels ferroviaires français d'alors : Alsthom-Atlantique, ANF Industrie, De Dietrich, Carel & Fouché, Jeumont-Schneider, MTE, TCO.

• Juin 1977 : commande de 36 éléments type Z 7300 à livrer entre fin 1979 et 1981. Rapidement, un avènement est passé afin d'acquérir un prototype bicourant Z 9501 en plus des Z 7301 à 7335.
• Avril 1980 : commande de 72 automotrices, 45 en version monocourant 1500 V continu, et 17 bicourant, se décomposant en :
  • 40 Z 7300 supplémentaires Z 7336 à 7375, dont seuls 36 exemplaires seront livrés en l'état (Z 7336 à 7350 et 7353 à 7373)
  • quinze Z 7500 (Z 7501 à 15)
  • 17 Z 9500 (Z 9502 à 18)
• 27 mars 1981 : cette fois-ci, la commande est passée par l'Etablissement Public Régional de Franche Comté (EPR) et non par la SNCF, concernant deux automotrices type Z 9500 immatriculées Z 99501 & 2 (devenues Z 99581 & 2 par la suite).
• 17 août 1982 : commande de 36 Z2 bicourant Z 9601 à 9636.
• 17 mars 1983 : deux autres Etablissements Publics Régionaux achètent quatre automotrices Z 7300 :
  • les Z 97301 & 2 par la région Midi Pyrénées, remplaçant les Z 7351 & 2 (deviendront plus tard les Z 97381 & 2).
  • les Z 97303 & 4 par la région Languedoc Roussillon, à la place des Z 7374 & 7375, futures Z 97383 & 4.
• 31 octobre 1984 : dernier achat, de 22 Z 11500 (Z 11501 à 11522 - on remarquera que le schéma de numérotation a changé et suit désormais les directives de 1985).

A noter que la renumérotation des engins acquis par les EPR, jusqu'alors uniquement désignés par le préfixe "9", a eu lieu en 1990 - 1991 afin d'éviter tout confusion avec les engins de la même série mais appartenant à la SNCF.

Statistiques :

Mises en service :

Répartition entre les Régions avant le début des radiations :

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